Le voyage strasbourgeois des M2 Droit Privé et Droit Européen des Droits de l’Homme : Retour sur Cassin

Il y a un peu plus d’un mois, les Master 2 DPDEDH de la FDSE, accompagnés de leur coach, ont fait un long voyage vers la belle ville de Strasbourg afin de participer au concours de plaidoirie R. Cassin.

Tout commence le mardi 21 mars, après des changements de trains à la suite des mouvements sociaux, beaucoup d’entre eux posent pour la première fois leurs pieds dans cette ville européenne. Les bagages une fois déposés à l’hôtel, le trio et leur coach prirent la direction du Conseil de l’Europe. Là-bas, tout est grand. Dans l’entrée, un grand escalier en bois vous souhaite la bienvenue au Conseil. Après un cocktail de bienvenue à l’Ambassade de la représentation permanente de la France au Conseil de l’Europe, ce fut le grand départ pour la première soirée de travail : il est l’heure de la préparation pour la première plaidoirie de l’équipe qui se déroulera le lendemain.

13h, l’heure a sonné. L’équipe de Limoges affronte celle de l’Université de Bordeaux. Entre quelques contes de fées et de multiples questions, l’équipe de la faculté se fait vite la main. Paradoxal ? Sam, votre conteur vous dirait plutôt très bien entrainés (promis, je ne me jette pas de fleurs). Après une réplique sanglante de la part d’Hermione, le gong final a sonné. C’était un beau match ! Mais il n’est pas l’heure de se reposer puisqu’une deuxième plaidoirie a lieu le lendemain contre l’Université Catholique de Lyon.

Même heure, toujours en salle 12 du Conseil de l’Europe, il est temps d’affronter les représentants lyonnais de l’État de Costalie. Rivalité bienveillante entre les coachs qui se fait ressentir, il est l’heure d’en découdre. Toujours aussi motivée, abreuvée de questions par un jury interloqué, l’équipe se bat afin de faire respecter les droits de Mark Aounaa et de John Matrix. « Soit on est riche et on s’en sort, soit on est pauvre et on… » lâche Maxime a l’auditoire en habitant l’espace par de grands gestes. La plaidoirie adverse commence et le trio est aux aguets, préparant leur réplique. Une personne de l’ombre que vous n’avez pas rencontré encore lors de ce récit a joué un rôle plus qu’important lors de ces plaidoiries ; il me faut donc en parler. Emma, retenez ce prénom. Le cerveau du trio qui a su, même lorsque c’était difficile et que l’inspiration n’était pas au rendez-vous, sortir de la panade notre duo de plaideurs. Sans elle, beaucoup de questions n’auraient pas trouvé de réponses. La Grosse Bertha sortie, Maxime va à la réplique dans une volonté de montrer que les requérants ont bien subi des violations de leurs droits fondamentaux ! Puis, après une courte réponse de l’État, il est temps de retrouver le reste de la promotion, toujours là pour soutenir le trio !

18h, Mairie de Strasbourg : proclamation des résultats. Le stress se fait ressentir dans cette grande salle de la mairie de Strasbourg. Ah, qu’est-ce que le temps est long. « À la 35e place… », « À la 23e place… », « À la 18e place… », toujours aucune nouvelle de l’équipe de Limoges. Il est vrai qu’à ce moment-là, nous commençons tous à rêver jusqu’à… « À la 13e place, l’équipe de l’Université de Limoges ». La déception se fait ressentir dans les rangs. Beaucoup d’entre nous baissent la tête. Mais, dans cette déception, une nouvelle vient nous réchauffer le cœur, nos amis de l’Université de Paris Saclay sont en finale. Alors, nous serons là dans chaque instant pour les soutenir !

Vendredi 24 mars, l’heure de la plaidoirie finale a sonné. Mais pas dans n’importe quel endroit : la Grande chambre de la Cour Européenne des Droits de l’Homme. Haut de plafond, tout de bleu vêtu, cet endroit laisse un sentiment d’immensément grand. Ce sont peut-être des détails pour vous, mais pour nous ça veut dire beaucoup. Cela marque les mémoires. Un beau match se déroule sous nos yeux. Puis, le jury se lève et sort de la salle. Comme après le tchou tchou d’un train, le silence s’installe. Qui va gagner cette 38e édition du concours ? Nos amis de l’Université de Saclay ou, pour une deuxième année d’affilée, l’équipe de l’Université de Strasbourg ? Puis, après de longues minutes d’attente, c’est finalement l’équipe de l’Université de Strasbourg qui l’emporte une nouvelle fois.

Après ces quelques jours intensifs, il est l’heure de fêter tous ensemble la fin de cette belle et grande édition. Mais seuls nos téléphones et les personnes présentes s’en souviendront.

Alors, nous ne vous cachons pas, chères lectrices et chers lecteurs, que le retour à la réalité ne fut pas simple. Retrouver ses activités après un tel moment suspendu n’est pas toujours une chose aisée. Mais, ce sont dans nos souvenirs, que ces moments resteront gravés.

Pour finir ce long récit, c’est au nom de toute l’équipe, que je tiens à remercier toutes les personnes qui se sont impliquées, de près ou de loin, à la préparation du trio mais également aux longues sessions de relecture du mémoire. Sans vous, nous n’aurions pu en arriver là. Nous souhaitons également faire un clin d’œil à nos compères d’aventure (Lou, Théo, Jules, Albane et Solène mais aussi toutes les équipes avec qui nous avons passé d’excellents moments) et SURTOUT à Mathilde, Cassandra, Chloé, Mélanie, Alexandre, Kyllian, Louis, Julie, Manon, Alice, Louis, Dorcas, Raissa qui nous ont accompagné et soutenu à Strasbourg mais également le reste de la promotion resté sur Limoges.

Cassinement vôtre,

Emma, Hermione, Maxime et Sam (le conteur).